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Le cadre fiscal des véhicules hybrides change radicalement en 2025 : tous les modèles, rechargeables ou non, sont désormais pleinement taxés. Pour les gestionnaires de flotte, cette évolution impose une vigilance accrue. Jusqu’ici partiellement exonérés, les hybrides subissent désormais la double imposition CO₂ et polluants atmosphériques, au même titre que les véhicules thermiques. Face à cette nouvelle donne, comprendre les règles, identifier les rares cas d’abattement (comme l’E85) et recalculer ses coûts est indispensable. Dans ce guide, nous vous aidons à décrypter les impacts fiscaux de la TVS (Taxe sur les Véhicules de Société) 2025, à comparer les différents types de motorisation et à structurer votre flotte avec SIXT business.

Dans cet article :

Les anciens avantages fiscaux des véhicules hybrides

Avant 2025, les véhicules hybrides bénéficiaient d’une fiscalité plus avantageuse que les motorisations classiques. Selon leur niveau d’émissions de CO₂, certains modèles échappaient totalement ou en partie à la taxe annuelle sur les émissions. Cette exonération concernait notamment les hybrides s'inscrivant sous la barre des 60 g/km. D’autres avantages, comme un abattement sur la puissance fiscale venaient également alléger la note pour les entreprises.

Cette politique incitative avait pour but de favoriser l’électrification progressive des flottes. Mais depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, ces allègements ont été supprimés. Désormais, les véhicules hybrides sont soumis aux mêmes règles que les thermiques.

TVS et véhicule hybride en 2025 : ce qui change

Depuis le 1er janvier 2025, les véhicules hybrides, qu'ils soient rechargeables ou non, sont soumis aux deux composantes de la fiscalité sur l’affectation des véhicules à des fins économiques:

  • La taxe annuelle sur les émissions de CO₂, calculée selon le barème WLTP ou NEDC,
  • La taxe sur les polluants atmosphériques, déterminée par la vignette Crit’Air.
  • Les allègements fiscaux accordés aux hybrides faiblement émetteurs (< 50 g/km) ont été supprimés. Désormais, ces véhicules sont traités comme les modèles thermiques.

Exception : les hybrides compatibles superéthanol E85 conservent un abattement partiel, sous conditions strictes:

  • Réduction de 40 % des émissions de CO₂ (si ≤ 250 g/km),
  • Abattement de 2 CV (si ≤ 12 chevaux fiscaux).

À noter: Cette évolution fiscale incite à repenser les choix de motorisation. Seuls les véhicules 100 % électriques ou à hydrogène restent totalement exonérés.

Quels véhicules hybrides sont concernés ?

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, tous les véhicules hybrides sont soumis à la fiscalité sur les véhicules de société. Qu’ils soient rechargeables (PHEV) ou non (HEV), ils sont traités comme des VH thermiques. Cela signifie qu’ils doivent s’acquitter à la fois de la taxe annuelle sur les émissions de CO₂ (selon leur système d’homologation WLTP ou NEDC) et de la taxe sur les polluants atmosphériques (basée sur leur classement Crit’Air).

Concrètement, peu importe que votre flotte soit composée de modèles dernier cri ou de véhicules plus anciens. Si l’immatriculation est française et si l’usage est professionnel, alors la fiscalité s’applique.

Reste une exception, discrète mais toujours d’actualité : les véhicules partiellement alimentés au superéthanol E85. Sous réserve de respecter les plafonds d’émissions (250 g/km) et de puissance fiscale (12 CV maximum), ils continuent de bénéficier d’un abattement partiel.

Comment calculer la TVS pour un véhicule hybride ?

Le calcul de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) pour un véhicule hybride repose sur deux éléments indépendants, chacun défini par des critères précis.

D’abord, la taxe sur les émissions de CO₂: son montant est directement lié au système d’homologation du véhicule. Si l’immatriculation est postérieure à mars 2020, c’est le protocole WLTP qui s’applique ; entre juin 2004 et février 2020, il s’agit du NEDC. Pour les modèles plus anciens ou sans mesure officielle de CO₂, la puissance fiscale sert alors de référence.

En parallèle, la taxe sur les polluants atmosphériques dépend de la vignette Crit’Air attribuée au véhicule. La majorité des hybrides obtiennent la catégorie Crit’Air 1, synonyme d’une taxation modérée, généralement fixée à 100 € par an.

Exemple concret :

Un véhicule hybride rechargeable émettant 45 g/km de CO₂ et classé Crit’Air 1 devra s’acquitter de :

→ 1 € au titre de la taxe CO₂

→ 100 € pour la composante "polluants"

soit 101€ de TVS annuelle.

Comparatif fiscal : hybride, thermique, électrique

En 2025, la fiscalité automobile devient plus lisible : toutes les motorisations sont imposées selon les mêmes règles. Toutefois, en pratique, les écarts restent sensibles entre un modèle électrique, hybride ou thermique.

Type de motorisation CO₂ (g/km)Crit’AirTVS annuelle estimée

100 % électrique

0

E

0€

Hybride rechargeable (PHEV)

dès 10

1

~101 €

Thermique essence/diesel

élevé (>100)

3 ou plus

Jusqu’à 565 €

À retenir

  • L’hybride n’offre plus d’avantage fiscal majeur: il est imposé, même faiblement.
  • Seul l’électrique permet une exonération complète de la TVS.
  • Structurer sa flotte devient clé pour maîtriser durablement ses coûts.

Optimiser sa flotte avec des véhicules hybrides

Même si les véhicules hybrides perdent en 2025 leurs avantages fiscaux, ils demeurent une solution pertinente dans certaines configurations professionnelles, notamment en zone urbaine et périurbaine.

Pourquoi continuer à miser sur l’hybride ?

  • Accès ZFE maintenu: les hybrides classés Crit’Air 1 restent autorisés dans la majorité des grandes villes, contrairement à de nombreux véhicules thermiques.
  • Performance énergétique: leur consommation reste optimisée sur les trajets mixtes, un atout pour les flottes à usage polyvalent.
  • Fiscalité contenue: bien que soumis à la double taxation, les montants de TVS restent raisonnables pour les modèles récents.

Structurer son parc avec discernement

Chaque motorisation a désormais son rôle:

  • Électrique: idéal pour les trajets courts et le 100 % urbain.
  • Hybride: parfait pour les itinéraires variés nécessitant autonomie et flexibilité.
  • Thermique: à privilégier uniquement en cas de contraintes fortes (zones peu équipées, transports de charges, longues distances hors infrastructures adaptées).

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Flotte d'entreprise : quelle stratégie choisir en 2025?

Avec la fin des exonérations sur les véhicules hybrides, leur fiscalité s’aligne désormais sur celle des motorisations thermiques. Dans ce nouveau cadre, les modèles 100 % électriques s’imposent comme la solution la plus avantageuse, tant pour maîtriser les coûts que pour anticiper les contraintes réglementaires.

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FAQ – TVS hybride 2025

Les véhicules hybrides sont-ils exonérés de la TVS en 2025 ?

Non. Depuis 2025, tous les hybrides sont soumis à la double taxation : émissions de CO₂ et polluants atmosphériques.

Quels hybrides bénéficient encore d’un abattement ?

Seuls les modèles partiellement alimentés au superéthanol E85, sous conditions strictes d’émissions et de puissance fiscale.

Comment est calculée la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) pour un hybride ?

Elle dépend des émissions de CO₂ (barème WLTP/NEDC) et de la catégorie Crit’Air du véhicule.

Dernière mise à jour : le 16 mai 2025

Plus d’informations :

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